Projet en collaboration avec Ivan Fouquet (image : Zoe Fontaine)
Le concept de « Ville Adaptable » articule morphologie et métabolisme des villes en appelant à intégrer la notion de temps dans les processus de transformation de ces dernières. Pour nous, l’évolution dans le temps est déjà inhérente au projet urbain. Notre approche est celle de l’Open Source. Fondée sur le partage et la mise en commun des ressources et des moyens, elle est au fondement des mouvements des « Villes en Transition » de Rob Hopkins, ou « Better Block » aux États-Unis ou « Guerrilla Gardening » partout dans le monde. Il n’est pas ici question d’une ville auto-construite, mais d’une « co-conception » de la ville. Ses évolutions sont tangibles et accessibles à tous ; ses acteurs sont tout autant les architectes, urbanistes, paysagistes et autres politiques que ses habitants eux-mêmes. L’espace urbain doit être capable d’accueillir ces appropriations d’ampleurs variées qui peuvent modifier ponctuellement (dans le temps et l’espace) un lieu, voire un territoire.
La notion d’Open Source implique des moyens de mise en œuvre simples, légers et facilement modifiables. Notre projet s’articule autour de deux types de structures ouvertes : des murs mitoyens entre lesquels le bâti peut se développer et des rubans d’activités où s’inventent librement de nouveaux usages : jeux, fêtes, discussions, concerts, repas, jardins partagés, vide grenier, extensions des puces, etc. L’espace public que nous développons propose à ses habitants diverses qualités d’ouvertures, d’inclinaisons, de porosités, de matériaux, de contractions et dilatations qui offrent une variété d’appropriations possibles. Sur le site, les cafés et autres atelier partagé (fablabs) sont des lieux d’échanges et de sociabilisation. Ils peuvent devenir des lieux de formations les jours et de concerts ou d’activités associatives le soir. Vaste espace libre dans la ville, également devenu cinéma en plein air ou extension de la mosquée durant les fêtes musulmanes, est ouvert sur une plus grande plage horaire et à d’autres activités ou événements. Le potentiel d’usage de chaque lieu est optimisé ; sa souplesse permet de répondre aux attentes de ses usagers en restant en permanence à leur écoute. Ainsi, des continuités d’usages peuvent exister dans un même lieu. L’espace public retrouve sa destination première, celle du lieu des interactions sociales et des aménités.
Cette polyvalence des espaces de la ville, l’alternance de ses usages et sa « co-conception » engendrent des contraintes et imposent notamment la redéfinition de ses limites et la création d’outils de gestion et de gouvernance adaptés. Ce n’est pas un affranchissement des contraintes, celles-ci sont mouvantes, issues du dialogue, de la collaboration, du respect. Elles sont plus diverses, autant physiques que virtuelles : seuils, règles, barrières, convenance, distances ou politesse. Des rapports privilégiés se tissent entre les habitants et leur espace de vie. Des projets se réalisent temporairement ou de façon plus pérenne. L’espace public y est un espace partagé, l’espace privé peut s’ouvrir sur le public.
La notion de d’Open Source implique précisément un ajustement permanent à l’environnement urbain, social, économique et politique. Concevoir dans ce cadre revient à la reconnaissance de l’urbain tel qu’il se crée et se vit en acceptant son processus discursif d’évolution. Les espaces publics et bâtiments ne sont ni destinés ni soumis à un usage contraignant leur forme, et se résument aux besoins élémentaires de l’urbain dans leurs aspects les plus synthétiques.
Aujourd’hui, le modèle urbain appliqué au quartier de la Porte des Poissonniers impose le repli de chaque espace individuel sur lui-même. Il stérilise l’espace public en privilégiant la fermeture, la surveillance et le contrôle. Il est le fruit d’une vision sécuritaire à court terme hostile à la création de liens forts entre les habitants d’une rue et celle-ci. L’enjeu de l’espace urbain tient au contraire dans ses capacités à favoriser les échanges, en exacerbant le plaisir de vivre ensemble ou celui d’habiter un lieu avec d’autres. Cette recherche conjointe de diversité et de densité urbaine trouve son sens dans une ville fruit et vecteur de travaux communs. Dans le cadre de ce projet, nous proposons d’engager une dynamique d’échanges avec les habitants par l’intermédiaire de groupes de travail, d’actions artistiques et pédagogiques en multipliant les lieux d’échanges, de rencontres, d’interactions et d’activités publiques. Libérer les déplacements piétons et ouvrir les îlots ; réduire la place de l’automobile : ces actions influencent positivement et durablement les liens et interactions sociales dans la ville d’après de nombreuses études. Les infrastructures ainsi générées sont les catalyseurs permettant aux habitants de s’investir dans la construction virtuelle et physique de leurs lieux de vie et de travail. Le projet de la porte des Poissonniers est un manifeste visant à engager cette dynamique sur le long terme à une échelle toujours plus large.
Projet.
1 Réponse territoriale
Le site est une limite, il souffre d’un manque de porosité nord-sud. Il est enclavé, enlacé de limites et constitue lui-même une limite.
Le boulevard périphérique forme une première frontière avec le nord de la métropole ; à l’échelle territoriale, le centre sportif, l’ancienne caserne, l’îlot du centre RATP présentent des épaisseurs urbaines difficiles à franchir. Les voies ferrées referment le quartier à l’est.
A l’échelle de la rue, grilles, grillages, clôtures, barrières viennent enceindre les parcelles de leur obsession sécuritaire stérilisante.
Le blocage nord-sud oriente le site de manière unilatérale Est Ouest. Le périphérique, le mail Cocteau, le boulevard Ney, la petite ceinture et la rue Championnet contraignent largement le site dans ce sens.
En réponse à cette problématique, le projet réalise des percées dans le sens nord sud, des coupures étroites mais franches pour relier le tissu parisien à Saint-Ouen. Étroites pour passer à travers les structures existantes (la caserne, le stade) et pour ne pas donner plus de place que nécessaire à l’automobile.
Conjointement, le projet tire parti des larges dégagements Est-Ouest qui existent déjà de part et d’autre du périphérique. Ceux-ci viennent structurer le nouveau quartier de lignes légères, ouvertes, flexibles et transformables :
– Rubans d’activités spontanées : un dessin, une topographie, un traitement paysager, leur permettront d’accueillir de multiples activités, de multiples usages en stimulant la vie de quartier.
– Le bâti se construit le long de ces rubans, privilégiant ainsi une façade sud largement ouverte, réduisant les masques et favorisant les apports solaires en hiver.
– une végétalisation continue des percées Nord-Sud et les rubans est-ouest permettent de bénéficier d’un maillage végétal continu favorisant l’infiltration des eaux de pluies, de réguler la température en été tout en permettant la biodiversité urbaine.
2 Rubans d’Activités Spontanées
Le mail Jean-Cocteau / de Croisset est actuellement un espace stérilisé peu enclin à accueillir ses usagers : peu de bancs trop écartés pour permettre les réunions, peu d’entretien, un espace généreux mais coincé entre deux hautes barrières pregnantes, une chaussée trop large sous-utilisée, la façade Ouest aveugle du bâtiment de l’actuelle mosquée créant un coin perdu, une liaison avec la porte de Clignancourt peu articulée. Ces constats nous ont mené à rechercher une très riche palette de qualités spatiales et infra-structurelles possibles pour un espace dédié aux appropriations par les usagers de la ville.
L’identification de larges bandes d’espace public Est-Ouest de part et d’autre du périphérique nous permettent de structurer un projet de scénario d’évolution urbaine autour de larges rubans urbains d’activités spontanées. Ces rubans intègrent tantôt la circulation tramway et bus (sur le boulevard Ney), tantôt la circulation automobile (sur le mail Jean Cocteau/de Croisset et rue des graviers) voire le boulevard périphérique, avec des activités spontanées inventées par leurs usagers à partir des qualités spatiales et matérielles diverses mises en œuvre dans l’espace public.
Notre proposition consiste en une série articulée de plis et déformations de sol générant des pentes, des estrades, des creux, des vallons, des surfaces détachées du sol et d’autres venant en continuité. Ces variations sont autant de potentiels d’usages, tantôt tables, bancs, pentes de jeu, tremplins, gradins, supports ou encore transats. Ce sont aux habitants et passants eux-mêmes d’en définir leur usage.
Les rubans forment ainsi des lignes de paysages urbains. Le quartier n’est pas structuré par son réseau viaire mais par ses rubans qui mettent en valeur les croisements, les lieux de rencontres potentiels, propices aux échanges, aux relations, aux partages. Ils sont à la fois placettes, cours plantées, parcs, carrefours, rues piétonnes, marchés, jardins d’enfants, terrains de sport, jardins familiaux, terrasses de café solidaire, skate parcs, scènes de théâtre ou de concerts, etc.
Appropriations possibles des rubans :
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prolongement des puces
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marchés
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vide-greniers
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repas de quartiers
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pique-nique
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jardins partagés, familiaux, ouvriers…
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basket et foot de rue
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skate
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théâtre et représentations de rue
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concerts en plein air
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jeux d’enfants
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fêtes de quartier
Infrastructures possibles des rubans :
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centre de compostage
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living machine (serre de traitement d’eau)
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bancs
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terrasses de café
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kiosques
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sanisettes
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camionnettes de vente à emporter
3 Bâti
a. Le bâti tire profit de l’orientation est-ouest des rubans d’activités, il bénéficie de larges façades orientées au sud et capte l’énergie solaire en profitant d’apports d’énergie passifs. Cette orientation favorise l’éclairage naturel et évite la surchauffe d’été liée à l’exposition ouest. Les ouvertures au nord sont limitées pour éviter les déperditions.
Il s’agit de rompre avec les bâtiments épais et de retrouver l’échelle du bâti parisien existant de faible épaisseur, plus propice aux locaux traversant et à l’éclairage naturel. Les pièces de vie sont majoritairement au sud valorisant les espaces de vie extérieurs (terrasses, balcons) au soleil.
b. Nous prenons le parti de ne pas prédéfinir la fonction du bâti, de favoriser des espaces flexibles, transformables, modelables à volonté. Il s’agit d’effacer leurs spécificités pour pouvoir répondre à l’évolution des usages, des fonctions, des techniques et offrir la plus grande souplesse d’utilisation. Tout comme le bâti haussmannien abrite indifféremment des casernes de pompier, des bureaux, des écoles, des habitations, etc.
Nous proposons pour cela d’offrir une infrastructure minimum, essentielle et répétitive constituée de plateaux libres entre des « murs pignons » donnant accès à l’eau, aux énergies (électricité et chauffage urbain) ainsi qu’aux évacuations et à la ventilation. Ces services seront insérés dans de larges murs de refend, à la fois gaine et structure. Leur dessin reprend le profil des toitures parisiennes scandées par les débords de murs pignons/souches de cheminée. Ils s’élèvent avec le rythme et la régularité et l’irrégularité des constructions parisiennes.
c. Le bâti sera construit progressivement, suivant un(des) scenario(ii) se définissant dans le but de redonner de l’importance aux dents creuses et aux terrains vagues ; à la lenteur urbaine.
Bâti existant
On distingue dans le bâti existant présent sur le site les bâtiments récents, les tours et les barres de logements et le bâti plus ancien, industriel de la caserne et des halles de la RATP.
Les tours et les barres sont rénovées pour favoriser les économies d’énergie mais aussi le bien-être des habitants, elles sont isolées thermiquement et agrandies par greffes de terrasses, de balcons, de jardins d’hiver en extension. Leurs abords sont cultivés en jardins partagés et leurs toitures terrasses accueillent panneaux solaires et belvédère.
Les bâtiments de la caserne et les halles de la RATP constituent un témoignage de l’architecture industrielle en briques, ils sont conservés pour accueillir des ateliers, des cafés, des bureaux, des lofts… La mosquée est déplacée sur plusieurs étages à l’ouest du bâtiment principal de la caserne.
Les bâtiments de la casernes sont surélevés avec les mêmes dispositifs que le bâti neuf.
Les sheds en toiture des halles du centre RATP ne permettent pas de surélévation, mais rendent possible l’installation de panneaux solaires.
4 Périphérique
L’infrastructure passe en pont sur les parties est et ouest du site de réflexion tandis qu’elle est en talus sur sa partie centrale. Les bretelles permettant l’interconnexion du périphérique avec la porte de Clignancourt (le boulevard Ornano raccordé au boulevard Ney côté Paris et l’Avenue Michelet côté Saint-Ouen) délimitent le site de la caserne Gley au Nord, à l’Ouest et au Sud par des espaces publics routiers quasiment monofonctionnels. La limite Est étant marquée par les infrastructures ferroviaires.
Pour transformer cette limite unique contaminant le territoire en seuils variés, nous prenons le parti de perforer cette limite en sous-face et de la recouvrir ponctuellement, ces deux solutions ayant des mises en œuvres différées dans le temps. La première étape consiste en une percée dans la continuité de la rue Adrien Lesesne passant sous l’infrastructure sur une largeur d’une quarantaine de mètres dégageant de vastes espaces couverts en bordure de chaussée. La seconde étape permet de déplacer la surface du stade de foot synthétique d’entraînement au dessus du périphérique. En dialogue avec la façade monolithique et massive des logements étudiants d’architecture studio à l’ouest, ce bâtiment dégage une surface au sol permettant la création d’équipements tirant parti d’une épaisseur aveugle de bâti et d’un parking. Ce dernier est relié à la sortie du périphérique et du futur pôle de transport multimodal de la porte des poissonniers : métro, RER, bus, tramway, vélib’, autolib’.
A l’est du périmètre de réflexion, la rue des poissonniers passe sous le périphérique construit en pont huit mètres au dessus de la chaussée. De vastes espaces couverts utilisés pour le stockage de la ville de Paris sont intégrés en bordure de cette rue sous l’infrastructure. Coupés de l’espace public, sous-exploités, leur potentiel doit être utilisé au profit de l’expérience urbaine.
Pour ces vastes espaces couverts, existants pour ceux bordant la rue des poissonniers, à créer pour ceux découlant de la percée de la rue Adrien Lesesne, la sous-face de l’infrastructure est traitée en y implantant des équipements ou lieux tertiaires pouvant tirer parti de cette situation : salle de cinéma, boîte de nuit, skate park, espaces commerciaux, etc…
A plus long terme, nous ajoutons aux points de vue intérieur et extérieur décrit par TVK dans « No Limit, » un point de vue transversal : celui de la pratique du périphérique lorsque celui-ci accueillera une mobilité plus diversifiée qui lui conférera les qualités d’un boulevard urbain.
5 Mosquée
Nous proposons de diviser la mosquée provisoire de 3000 m² en deux nouveaux lieux de prière :
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Dans le bâtiment principal de la caserne : 2 500 m ² sur trois niveaux, il abrite l’accueil, la fontaine / douche, un salon de thé avec hammam au RDC et deux salles de prière en étage.
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Au cœur d’une infrastructure accueillant les associations du quartier en bordure du centre sportif, sous les terrains de tennis. Dans la logique d’une ville dense et adaptable, cette position à l’est du terrain de sport, permet d’étendre le lieu de prière à l’ensemble du stade les jours d’affluence lors des deux fêtes annuelles de l’Aïd al-Fitr et de l’Aïd al-Kebir. De même que pour les JMJ catholiques, un lieu laïc peut ainsi devenir ponctuellement un lieu de prière.
Si la loi de 1905, ne permet pas à la Ville de financer d’établissement religieux, il est envisageable de construire des structures d’accueil associatif ou de vendre ces locaux en état futur d’achèvement.
6 RATP
Le centre de BUS Belliard s’étend sur 8,4 ha et offre une capacité de 254 bus. L’étalement de ce site, sa faible occupation ( un bus pour 332 m²) pose un réel problème de densité urbaine et de traversée d’îlot (le site mesure environ 260 par 400 m). Nous proposons ici la possibilité d’un repli, l’étalement devient épaisseur. Le repli progressif du centre de bus donne l’occasion de construire pour ce site de nouvelles infrastructures tout en libérant 7,5 ha ( 89%) :
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Un parc de stationnement de bus souterrain sur deux niveaux de 8 000m² est créé sous un nouvel îlot urbain
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Un bâtiment d’entretien vertical est construit sur plusieurs niveaux. Transparent tel les garages des années 1930, son activité de nettoyage et d’entretien est théâtralisée pour la valoriser et faire rêver tous les enfants du quartier.
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Ce repli s’accentue par une tour hébergeant l’administration, le restaurant d’entreprise et du logement. Cette tour implantée au bord des voies de la gare du nord est associée à leur franchissement. Cette tour est la proue de la passerelle abritant la nouvelle gare RER de la ligne B. Elle forme un signe, un repère, une aiguille marquant le nord de Paris entre la colline de Montmartre et le plateau de Romainville
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En souterrain, une liaison est créée avec le projet de gare de fret ferroviaire « Chapelle International » en cours à l’est des voies ferrées. Dans la logique d’optimisation des infrastructures de la ville adaptables, nous imaginons ainsi une nouvelle génération de bus « adaptés » le jour au transport des passagers et la nuit au transport de marchandises de la gare multimodale au centre-ville.
Eau
Le projet propose une gestion vertueuse de l’eau :
– Les eaux pluviales récupérées sur les toitures sont stockées dans les bâtiments pour être utilisées pour les chasses d’eau et l’arrosage.
– Les eaux pluviales des rues circulent et s’infiltrent dans les bandes végétales qui maillent le projet
– Les eaux usées sont traitées localement et naturellement par phytoépuration, au moyen de « Living Machines » telles que conçues par John Todd, sous forme de serres, de noues, de filtres et de fossés drainants implantés localement pour éviter le transport sur de très longues distances et la saturation des réseaux d’assainissement en permettant un recyclage local de l’eau.
Végétation
Le projet propose un maillage du quartier favorisant les continuités végétales, une trame écologique pouvant accueillir les formes particulières de la biodiversité urbaine déjà présente sur ce site partiellement en friche.
Toutes les rues sont bordées de noues, haies ou de massifs plantés, absorbant les eaux pluviales et régulant la température du quartier en été. La végétation riche apporte de l’ombrage, de l’humidité et du rafraîchissement des rues, réduisant l’effet de chaleur des surfaces minérales. Les plantes filtrent la pollution et capturent les particules en suspension. Elles modifient la perception et jouent aussi un rôle important pour l’équilibre et le bien-être des citadins, elle apaise et relie à la vie et aux variations saisonnières… Chaque habitant peut apercevoir au moins un arbre depuis sa fenêtre.
Energie
Le projet va au-delà des exigences actuelles sur le sujet de l’énergie, il propose une réflexion sur les déplacements et sur le bâti.
– Le projet réduit la place de l’automobile par de simples voies en sens unique et un large parking silo sous le terrain de sport. Il privilégie les piétons, les cyclistes et les transports en commun déjà très présents sur le site et qui sont amplifiés par le tramway et la nouvelle gare RER de la ligne B.
– L’ensemble des nouveaux bâtiments sont passifs avec un fonctionnement basé sur la récupération et le recyclage de l’énergie (limitant les déperditions, récupérant l’énergie sur l’air extrait, les eaux usées, la chaleur des bureaux, l’énergie des déchets)
Orienté vers le sud le bâti créé bénéficie à la fois des apports solaires passifs en hiver et de la production d’énergie solaire thermique et photovoltaïque de ses toitures.